Stage au Royaume-Uni – Juin 2017

Ouji Waza et les stratégies de pièges: étant donné que le Jukendo n’a que peu de cibles vers lesquelles porter une attaque, il existe de nombreuses stratégies de “pièges” où l’on amène son adversaire à effectuer une attaque et exécuter un ouji waza (une technique contre-attaque) pour mettre en place sa propre frappe.

Omote harai omote.

Prenez le centre en poussant sur la droite le mokuju de votre adversaire, cela donnera l’idée à votre adversaire qu’il peut attaquer votre partie Omote en passant en dessous de votre mokuju. Au moment de son attaque, vous pouvez exécuter un harai puis contre attaquer.  

Les points importants qu’il faut retenir:

Le harai n’est pas exécuté en déplaçant la main avant de haut en bas, c’est la main arrière qui bougera vers l’avant puis vers l’arrière.

Les harai réalisés sur le mokuju de Simon sont effectués très près de sa main avant.

Le son produit par le harai est clair et net, on utilise la pointe de la lame et non le côté du fusil.

Après le harai, Sato sensei est en garde, son mokuju n’est pas dirigé ailleurs que sur le kata de Simon.

Le déplacement effectué par Sato sensei pour ouvrir la partie attaquable de Simon est légèrement dirigée sur sa gauche.

Ura harai ura.

L’inverse du premier exemple. Cette fois-ci, on encourage son adversaire à attaquer son côté Ura puis, on effectue un harai pour frapper également la partie Ura de son adversaire.

Les points importants qu’il faut retenir:

Ce sont les mêmes points que cités précédemment, on peut ajouter le fait que le harai est cette fois-ci effectué avec le shinogiji.

Nodo harai Nodo

Prenez le centre en poussant vers le bas et sur votre gauche le mokuju de votre adversaire. Ceci ouvrira votre nodo. Au moment où votre adversaire attaque, effectuez un harai sur son mokuju vers le haut et sur la droite puis, attaquez son nodo ou la partie shita.

Les points importants qu’il faut retenir:

Ces points correspondent aux mêmes que ceux ci-dessus.

Le point particulièrement important pour cette technique est que le partenaire attaquant doit exécuter son attaque à une vitesse adaptée pour s’assurer qu’il frappe en toute sécurité le nodo.

Sato sensei démontre par la suite une version de kakarigeiko où les coups de bases sont exécutés, puis ce sont les stratégies de pièges et les contre attaques qui sont réalisées. Cet exercice permet de travailler sur le rythme, le timing des feintes sur la gauche et la droite puis la réponse avec des harai. Ce kakarigeiko est légèrement différent de celui exécuté, par exemple, en naginata ou en kendo. Sato sensei effectue des séries de frappes qu’il souhaite faire, en revanche, s’il y a une ouverture qui apparaît après une technique prévue (comme à 1:45), Sato sensei profite de l’occasion pour attaquer puis continue avec la prochaine technique sur sa liste.  

Hikinuki Tanken Zanshin pour les hommes.

Hikinuki zanshin pour les hommes ne correspond pas à lever et pointer le tanken vers le ciel. Zanshin est exécuté en tirant vers le bas le tanken, le long de la ligne centrale de votre adversaire au moment où vous vous retirez. C’est une erreur assez commune qu’il faut éviter de faire.

Tanken kakarigeiko

On peut observer que Ogawa sensei effectue le zanshin pour la frappe de men de deux manières différentes. Hikinuki, comme décrit ci-dessus ou, en tenant le tanken au niveau de la hauteur de la frappe tout en passant son adversaire.

Kakarigeiko est évidemment aussi un bon exercice pour développer le physique pour les combats et diminuer le temps de récupération, c’est pour cela que Sato sensei a grâcieusement laisser Ogawa sensei effectuer deux fois cet exercice.

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par Anders Noren.

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