20.08.2017
Dimanche – Repos
On a décidé d’aller au Tsuruma Parc, parc devant lequel, jusqu’à présent, nous ne faisions que passer lorsque nous allions au dojo et nous en retournions. C’est un parc vraiment joli, très japonais et assez grand pour me donner cette sensation d’espace et de tranquillité dont j’avais besoin.
On a aussi regardé le passe-temps numéro 1 au Japon, le Baseball. Je suis sûre d’une chose, c’est que je ne serai jamais une grande fana de ce jeu.
21.08.2017
L’entraînement de ce matin n’a pas eu lieu comme prévu, les kendoka locaux semblent avoir quelques problèmes (je ne vais pas commenter cela, vu que ça me rend déjà suffisamment en colère pour avoir envie de les attaquer avec des tsuki.. ou même d’attaquer quelqu’un), donc on a surtout répété les bases en se concentrant sur la bonne manière de faire harai. On a aussi travaillé sur les bases en tankendo et, cette fois, en armure (On se sent tout de même tout nu sans la partie kata de l’armure) et avec de vraies frappes. Je ne vais pas mentir, c’est loin d’être facile. Après un mois de jukendo qui utilise une garde où l’on fait face à l’adversaire en se mettant de profil avec le pied gauche vers l’avant, il faut maintenant passer au tankendo, où il faut avoir le pied droit et la main droite (avec le tanken) vers l’avant.
Dès que j’ai appris à faire fumikomi avec le pied gauche vers l’avant, voilà que je dois apprendre le même fumikomi avec le pied droit vers l’avant. Et je dois trouver à nouveau mon point d’équilibre tout en gardant une bonne posture. Travailler la mémoire de ses muscles est vraiment dur. Une chose que l’haltérophilie et la gymnastique m’ont apportée, c’est la proprioception. Donc je connais la position de mes articulations et de mes muscles (et je suis consciente que leurs positions sont mauvaises, beh). Maintenant je dois les faire bouger de la manière souhaitée et ce sont souvent des mouvements que mon corps ne ferait pas naturellement. Heureusement, en Jukendo, ça marche (mon pied avant, mon coude et mes épaules sont mieux placés qu’au début de mon aventure), donc ça “devrait” aussi fonctionner de l’autre côté. En outre, on va peut-être devoir aller s’entraîner dans un autre dojo.
22.08.2017
La décision a été prise : on ne réglera pas nos problèmes avec les.. Kendoka (je doute de pouvoir lancer des invectives ici). On va essayer de trouver un nouvel endroit plus accueillant pour s’entraîner. A cause de ces problèmes, on est donc encore obligé de s’entraîner dans le bureau et l’allée de la maison du sensei! Après une heure de discussion et d’appels à gauche et à droite, on est allé dans l’allée pour s’entraîner aux kata. Le sensei avait déjà préparé les tapis en mousse puzzle pour nous. Mes chaussures étaient encore toute bleues de la dernière fois où l’on s’était entraîné dessus, donc j’ai décidé d’être nu-pieds.
Et me voilà avec des pieds de schtroumpf! Ouais!! On a fait les kata, du 1er au 4ème, en se concentrant sur divers aspects dans les deux rôles: Uchikata et shikata (comme on les appelle en jukendo, contrairement aux appellations utilisées en kendo: uchidachi et shidachi). J’ai dû aussi fuir face à quelques insectes volants qui avaient l’intention particulière de venir déranger ma kata-concentration dans laquelle j’essayais de voir mon adversaire à travers la cascade de sueur tombant sur mes yeux. Le jukendo dans l’allée du sensei est toujours une partie de plaisir!
*Voici le premier article d’une série continue de post écrits par l’une de nos traductrices et auteur invitée, Klara. Elle a récemment commencé le jukendo et profite d’une visite de trois mois au Japon, avec son partenaire Lukasz, pour continuer son apprentissage dans cette discipline.*
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